Écrire une lettre de condoléances

Acte d’une grande profondeur et d’une grande humanité, l’écriture d’une lettre de condoléances est un geste infiniment difficile à faire.

Il faut en effet savoir trouver les mots pour exprimer sa compassion, et les offrir à une personne touchée de plein fouet par la douleur. Et, malheureusement, lorsque l’on apprend la mort de quelqu’un, les mots s’enfuient bien souvent les premiers, nous laissant dans le silence.

 

Briser le silence

C’est ce silence qu’il importe de briser avec la lettre de condoléances. Certains font le choix des cartes imprimées, laissant à des formules toutes faites la responsabilité de consoler. Ces condoléances à l’emporte-pièce ne constituent bien souvent qu’une aide assez dérisoire pour les personnes endeuillées. Si elles ne l’expriment pas toujours, celles-ci ont besoin de sentir la présence de vivants autour d’eux et de se remémorer le disparu. Même lorsque les mots ne sortent pas, même quand le désarroi l’emporte sur la créativité, il est important de trouver le temps et le courage de personnaliser une lettre de condoléances. Si on a déjà vécu le deuil, on sait à quel point la mort d’un proche nous rend vulnérable, et à quel point les mots des autres peuvent nous aider à traverser ce moment difficile.
 

Faire preuve d’empathie

Ecrire une lettre de condoléances, c’est en effet faire preuve d’empathie et partager un petit peu la douleur des autres. L’étymologie du mot « condoléances », qui vient du latin « con » et « dolore », c’est-à-dire « souffrir avec quelqu’un », montre bien qu’il s’agit avant tout d’un partage de la douleur. Celui qui écrit la lettre prend un morceau de la peine de la personne endeuillée, tandis que celle-ci se déleste d’un petit peu de son chagrin. La lettre de condoléances établit donc un lien entre son rédacteur et son destinataire, un lien qui porte, en creux, une absence que les mots aident à rendre plus tolérable. Il ne faut donc pas avoir peur des mots, ni peur de parler de la mort et d’évoquer sa propre tristesse. Les lettres de condoléances bien écrites, sincères et honnêtes, sont souvent très précieuses pour les personnes qui souffrent, qui les conservent parfois pendant des années et les relisent à plusieurs reprises.
 

Utiliser ses mots à soi

Une lettre de condoléances doit permettre aux disparus d’être présents, un petit, peu, par le souvenir. On peut donc y raconter des anecdotes montrant ce que l’on appréciait chez eux, ou comment ils nous marqué ou influencé. Il faut être concret, utiliser ses mots à soi, et éviter les clichés. L’humour n’est pas interdit : au contraire, rire ou sourire un peu, lorsque l’on est plongé dans le deuil, fait beaucoup de bien. D’un autre côté, il peut être bon de parler des qualités et de la personnalité du destinataire de la lettre, qui a besoin de réconfort, dans un moment de doute et de souffrance profonds. Lorsque l’on ne peut se rendre auprès de la personne endeuillée, la lettre de condoléances nous permet d’être présent malgré l’éloignement : c’est une visite sur papier, une conversation humaine et silencieuse, particulièrement précieuse pour tous ceux qui vivent la douleur.
 
Image: Flickr Creative Commons/jonesdlwa

Cartes de Condoléances

Quand quelqu'un qu'on aime devient un souvenir, le souvenir devient un trésor.
Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera
Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera. Victor Hugo
Notre existence se trouve entre deux éternités.
La jeunesse offre la promesse du bonheur, mais la vie offre les réalités du deuil.
La jeunesse offre la promesse du bonheur, mais la vie offre les réalités du deuil.
Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle renaissance.
Je suis de tout coeur avec vous, mes sincères condoléances.
Le problème, c'est que vous pensez avoir le temps.
Le problème, c'est que vous pensez avoir le temps.
Si l’instant est douloureux, convoque les souvenirs heureux
Si l'instant est douloureux, convoque les souvenirs heureux.
Parler de ses peines, c'est déjà se consoler
Parler de ses peines, c'est déjà se consoler (A. Camus)
Si le cœur s'éteint, le souvenir reste.
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître.
Le temps ne guérit pas toujours la douleur, mais il t’apprend parfois à vivre avec.
Le temps ne guérit pas toujours la douleur, mais il t'apprend parfois à vivre avec. Utiliser ce modèle de carte

Condoléances: Articles

À l'heure de se rendre à des funérailles, vous pouvez décider de commander des fleurs pour les envoyer à l'église,
Il n'est pas toujours évident de trouver les mots à dire à une personne qui a perdu un être cher.
À un moment si difficile, envoyer des fleurs de condoléances est une manière privilégiée de faire savoir que vos pensées
A l’heure où les emails, SMS, blogs et réseaux sociaux sont devenus des moyens d’expression comme les autres, le deuil

Condoléances: Messages

Permettez-moi de vous dire que je partage votre peine. Je pense à vous. Je suis avec vous chaque jour et
Mes plus sincères condoléances à vous et à votre famille. Que Dieu vous donne le réconfort et la tranquillité que
Mon âme est triste et mon cœur douloureux. Je m’associe pleinement à votre chagrin et je suis prêt à vous
En partageant votre peine profonde, nous voulons vous aider à l'atténuer.

Condoléances: Citations

 C'est terrible le vide. On donne, on jette, et puis on s'aperçoit qu'il ne reste plus rien à l'intérieur de
 Rien n'est mort que ce qui n'existe pas encore Près du passé luisant demain est incolore. 
 La mort attrape d'abord ceux qui courent. 
 Vivre est une maladie... La mort est le remède. 

Condoléances: Poèmes

Un pauvre Bûcheron, tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé,
Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,  Des divans profonds comme des tombeaux,  Et d'étranges fleurs sur des étagères,  Ecloses
La perte d'un époux ne va point sans soupirs.  On fait beaucoup de bruit, et puis on se console.  Sur
J'ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs Je marche, sans trouver de bras qui me secourent, Puisque je ris