Le deuil chez les tout-petits

Lorsqu’un bébé ou un jeune enfant perd un de ses parents, il ne faut pas penser qu’il est trop petit pour comprendre, qu’il va oublier ou s’en remettre très vite. Bien au contraire, sa détresse, bien que parfois difficile à identifier, est bien réelle. Le deuil est donc un évènement traumatique pour les tout-petits, d’autant plus qu’il survient à un âge où ils sont à la fois extrêmement dépendants de leurs parents et très vulnérables sur les plans psychique et affectif.

L’importance des circonstances du décès

Les circonstances du décès ont un impact profond sur la façon dont les tout-petits font leur deuil. Dans le cas d’une maladie, les adultes qui entourent le bébé effectuent un pré-deuil : cette longue préparation limite souvent les troubles de l’enfant, dont le quotidien n’est pas bouleversé du jour au lendemain. Un décès violent a quant à lui un impact immédiat et dévastateur sur les adultes, qui ne peuvent rassurer l’enfant comme il le faudrait. Un suicide occasionne bien souvent une grande culpabilité chez les proches du défunt, que s’approprieront ensuite les enfants, surtout si les non-dits s’installent. Mais le deuil le plus traumatique est sans doute celui vécu par les bébés et enfants témoins de la mort de leur parent, dans le cas de suicides ou d’accidents : les bruits, odeurs et images de la tragédie s’installent durablement dans leur mémoire, et on peut véritablement parler de deuil post-traumatique. 

Les deuils chez les bébés

Bébés et enfants de deux ans ne vivent pas la mort tout à fait de la même façon. Les premiers dépendent entièrement de leurs parents, et notamment de leur mère, pour tous les aspects de leur existence. La mort d’un parent représente donc la perte absolue de leurs repères et de leur sentiment de sécurité. Un bébé peut alors manifester des signes de dépression : refus de s’alimenter, hurlements incessants, sommeil excessif, ou encore prostration. Pour éviter que cela ne se prolonge, il est essentiel de rétablir une continuité dans le quotidien brisé de l’enfant, en l’entourant de photographies et d’objets et de vêtements ayant l’odeur du parent disparu.

Les réactions des très jeunes enfants

 A 18 mois ou à deux ans, un enfant n’est plus un bébé : il commence à parler et peut se plaindre. Sa détresse et son angoisse se manifestent dans ses jeux, dans des maux de tête ou de ventre,  ou par des crises de colère. Il ne faut surtout pas partir du principe qu’il est trop petit pour comprendre, et mettre à tout prix des mots sur la disparition. Si l’on y parvient, les symptômes vont s’estomper petit à petit, même si ils ne disparaissent jamais vraiment. Ce qui est troublant, c’est ce que, la plupart du temps, l’enfant semble avoir un quotidien tout à normal, de temps en temps entrecoupé d’épisodes dépressifs aussi violents que brefs. Le deuil du tout-petit est bien plus complexe que l’on ne pourrait le penser, et le comportement du parent survivant et des proches est capital. Un accompagnement de qualité leur permettra de comprendre l’impact du décès et d’éviter des répercussions psychologiques trop néfastes sur les tout-petits, des êtres en devenir qui ont besoin de stabilité et de sécurité pour pouvoir se construire.

Image: Martin/Flickr

 

 

Cartes de Condoléances

Si le cœur s'éteint, le souvenir reste.
Je suis de tout coeur avec vous, mes sincères condoléances.
Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option.
Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option.
Le temps ne guérit pas toujours la douleur, mais il t’apprend parfois à vivre avec.
Le temps ne guérit pas toujours la douleur, mais il t'apprend parfois à vivre avec. Utiliser ce modèle de carte
L'amour ne disparaît jamais... la mort n'est rien. (Saint Augustin)
La jeunesse offre la promesse du bonheur, mais la vie offre les réalités du deuil.
La jeunesse offre la promesse du bonheur, mais la vie offre les réalités du deuil.
Je ne cacherai pas ma souffrance, tout comme je ne cachais pas mon amour.
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître.
Le deuil est le prix que nous payons pour l'amour
Le deuil est le prix que nous payons pour l'amour.
Parler de ses peines, c'est déjà se consoler
Parler de ses peines, c'est déjà se consoler (A. Camus)
On n'oublie jamais une personne, on s'habitue seulement à son absence.
Avec vous, sincères condoléances.

Condoléances: Articles

À un moment si difficile, envoyer des fleurs de condoléances est une manière privilégiée de faire savoir que vos pensées
Facebook, Twitter, Instagram ou les blogs personnels servent, entre autres, à renouer des liens avec des amis perdus de vue
On n’apprend nulle part à faire ses condoléances, et, à la douleur du moment s’ajoute la peur de blesser ou
La mort d’un bébé fait partie des expériences les plus traumatisantes. Les parents vivent une épreuve terrible et ont souvent

Condoléances: Messages

Bouleversés par cette soudaine disparition, ils nous est difficile de trouver les mots justes. Sachez que nous sommes tout proches
Condoléances à la famille endeuillée. Mes larmes coulent pour un ami, un grand homme.
Je viens de prendre connaissance du décès de XXXX. Nous savons qu'un jour l'existence se termine pour chacun d’entre nous.
Nous partageons votre chagrin en ces moments difficiles.

Condoléances: Citations

 Plus contagieuse que la peste, la peur se communique en un clin d'oeil.  
 Le programme génétique prescrit la mort de l'individu, dès la fécondation de l'ovule. 
 Il n'est guère facile de vivre après la mort. Il faut parfois pour cela perdre toute une vie. 
 Parcelle de Dieu, chaque âme dispose d'une lumière inextinguible, comparable seulement à celle des étoiles.  

Condoléances: Poèmes

C'est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;  C'est le but de la vie, et c'est
I. On ne songe à la Mort que dans son voisinage : Au sépulcre éloquent d'un être qui m'est cher, J'ai, pour m'en
Dans le clair-obscur de la pièce close, Où brûle une cire au reflet tremblant, Rigide, et grandi par la mort, repose Le corps
L'amour ne disparaît jamais.La mort n’est rien.Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.Je suis moi, tu es toi