"L'Horloge", Charles Baudelaire.

Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit: «Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d’effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible ;

Le Plaisir vaporeux fuira vers l’horizon
Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
À chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote: Souviens-toi ! — Rapide, avec sa voix
D’insecte, Maintenant dit: Je suis Autrefois,
Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!

Remember ! Souviens-toi ! prodigue ! Esto memor !
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or !

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente ; Souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard,
Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh! la dernière auberge !),
Où tout te dira Meurs, vieux lâche! il est trop tard !»

Cartes de Condoléances

Nous comprenons la mort uniquement après qu’elle ait mis les mains sur une personne que nous aimons
Nous comprenons la mort uniquement après qu'elle ait mis les mains sur une personne que nous aimons. (Anne L. de
Après tout ce temps ... Tu me manques encore chaque jour.
L'amour est la seule chose qu'on emporte dans l'éternité
L’amour est la seule chose qu’on emporte dans l’éternité (Antonine Maillet)
Si le cœur s'éteint, le souvenir reste.
Je suis de tout coeur avec toi en ces moments difficiles.
Beaucoup de bons souvenirs me reviennent alors que je pense à notre cher disparu. Que l'amour de la famille et
Si l’instant est douloureux, convoque les souvenirs heureux
Si l'instant est douloureux, convoque les souvenirs heureux.
Je suis de tout coeur avec vous, mes sincères condoléances.
Avec vous, sincères condoléances.
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître.
Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le coeur n'oublie jamais.
Sans les arbres dans lesquels il joue, le vent resterait invisible. (C. Singer)

Condoléances: Articles

Dans le cadre d’un décès d’une jeune femme, les traditionnelles fleurs de deuil sont indispensables pour rendre hommage à la
On a longtemps pensé que les hommes faisaient leur deuil plus rapidement que les femmes, et que les veufs, notamment,
Aujourd’hui plus que jamais, le deuil est public : le chagrin s’affiche sur les réseaux sociaux, se partage et se
Lorsqu’un bébé ou un jeune enfant perd un de ses parents, il ne faut pas penser qu’il est trop petit

Condoléances: Messages

( Nom du défunt ) va beaucoup nous manquer. Il était aimé de tous, et il restera dans nos mémoires
La mort ne peut jamais prendre un homme bon dans notre cœur. Il a été une source d'inspiration pour nous,
Monsieur, Madame, je vous prie de recevoir mes très sincères condoléances et l’expression de ma profonde sympathie.
Je suis atterré par la terrible nouvelle. Je suis de tout cœur avec vous.

Condoléances: Citations

 Les criminels aussi cherchent à savoir ce qu'ils sont.  
 La pire douleur est celle qui, à aucune minute, ne fait espérer la mort, mais dégoûte sourdement de la vie. 
 Comme si la mort savait conclure Comme si la vie pouvait gagner. 
 Etre d’avant-garde, c’est savoir ce qui est mort ; être d’arrière-garde, c’est l’aimer encore. 

Condoléances: Poèmes

Je songeais, sous l'obscur de la nuit endormie, Qu'un sépulcre entr'ouvert s'apparaissait à moi. La Mort gisait dedans toute pâle
De mes pensers confidente chérie, Toi, dont les chants faciles et flatteurs Viennent parfois suspendre les douleurs Dont les Amours ont parsemé ma
I. On ne songe à la Mort que dans son voisinage : Au sépulcre éloquent d'un être qui m'est cher, J'ai, pour m'en
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,  Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;  Je promène au