L'oraison funèbre

En marquant le début du processus de deuil et en rassemblant les vivants une dernière fois autour du défunt, le rituel des funérailles donne un sens à la mort. Une des façons permettant de personnaliser ce moment tout aussi douloureux qu’essentiel est d’y lire un texte pour honorer le disparu : un au-revoir qui fait, par les mots, revivre le défunt avant que sa vie ne devienne souvenir.

Une oraison funèbre, aussi intimidante soit-elle à écrire et à lire en public, est une belle façon de rendre hommage à la personne que l’on a perdue. Elle permet de mettre en lumière les différentes étapes de la vie du défunt, de faire partager les valeurs qui lui tenaient à cœur, ou encore d’évoquer sa personnalité pour rendre sa présence palpable. Au milieu de la douleur et de la tristesse, certains proches décident ainsi de prendre du temps pour façonner, mot après mot, cet ultime hommage. Il est nécessaire d’y être honnête et sincère, tout en mettant en valeur les éléments positifs de la vie du disparu. A la différence d’une nécrologie, l’oraison funèbre ne doit pas être purement factuelle ; elle se doit de recréer une image fidèle et touchante de la personnalité du défunt. A la place d’idées et de phrases trop générales, on utilisera donc des exemples précis, et on racontera des anecdotes qui illustrent des traits de caractère du disparu. Il ne faut pas hésiter à évoquer des histoires amusantes, qui feront naître des sourires bienvenus dans l’assistance.

Une façon d’entamer son deuil

Les textes lus pendant les funérailles s’adressent à la fois au défunt, à qui on dit adieu, et aux personnes présentes. Mais surtout, ils sont utiles à ceux qui les écrivent ; la rédaction d’une oraison peut en effet aider à faire émerger des sentiments refoulés et à mettre des mots sur l’indicible. Elle permet également d’entamer son deuil, et de s’habituer à la nouvelle relation que l’on aura à entretenir avec le disparu. L’écriture d’un texte destiné à être lu lors de l’enterrement a donc véritablement un caractère thérapeutique.

Les grands auteurs

Malgré tout, parfois, la page reste désespérément blanche : la douleur, l’incompréhension, la culpabilité, le choc et le désarroi peuvent nous laisser sans mot et sans inspiration. Dans ce cas, il est tout à fait possible de lire des poèmes et des textes célèbres en lieu et place d’oraison, ou de les utiliser comme point de départ. De Saint Augustin à  Victor Hugo et de Khalil Gibran à Paul Eluard, de nombreux auteurs ont connu la douleur de la perte et l’ont magnifiquement retranscrit en vers et en prose.

Une trace écrite

Il est tout à fait possible de garder une trace de l’oraison funèbre, contrairement aux autres moments des funérailles. Le ou les textes lus peuvent être facilement photocopiés et distribués à l’issue de la cérémonie. Pour ceux qui ont assisté à l’enterrement, ce sera un document précieux, qui, à chaque relecture, fera renaître un souvenir vivace du défunt. Le texte sera tout aussi apprécié des absents, qui auront l’impression, en le lisant, d’avoir participé à un moment auquel ils n’ont malheureusement pu assister.

Quelques citations pour l’oraison funèbre.

Image: Flickr Creative Commons/Gary Bridgman

Cartes de Condoléances

Parfois, je n'arrive pas à croire que tu as disparu...
On n'oublie jamais une personne, on s'habitue seulement à son absence.
Une partie de moi disparue à jamais, une partie de toi pour toujours en moi.
Toute ma vie je me souviendrai de sa gentillesse. Je suis de tout coeur avec vous.
Lorsque nous perdons quelqu'un que nous aimons, il semble que le temps s'arrête.
Beaucoup de bons souvenirs me reviennent alors que je pense à notre cher disparu. Que l'amour de la famille et
Le malheur de l'avoir perdu ne doit pas nous faire oublier le bonheur de l'avoir connu.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis (Victor Hugo)
Je ne peux pas imaginer à quel point ce que vous vivez en ce moment est difficile, je sais juste
Le temps ne guérit pas toujours la douleur, mais il t’apprend parfois à vivre avec.
Le temps ne guérit pas toujours la douleur, mais il t'apprend parfois à vivre avec. Utiliser ce modèle de carte
Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option.
Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option.
Il est une tristesse si profonde qu'elle ne peut pas même prendre la forme des larmes. (H. Murakami)

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Envoyer une carte, un message sur Internet, ou même une lettre de condoléances, n'est pas une chose facile. Il est
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Ces dernières années,  les mémoriaux en ligne ont fleuri sur le net. Ces espaces de partage et de recueillement dédiés
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Condoléances: Messages

Je prie votre famille de me compter parmi vos sincères amis et espère qu’elle trouvera dans mes pensées respectueuses un
Veuillez accepter mes condoléances, sachez simplement que je suis ici pour vous, s'il vous plaît n'hésitez pas à m'appeler, surtout
Je suis fier d'avoir connu votre (père, mère...) Il était vraiment un repère dans ma vie et il va beaucoup
Recevez mes très sincères condoléances et l'expression de ma plus profonde sympathie.

Condoléances: Citations

 - De quoi est-il mort ? - De toute façon, on ne savait déjà pas de quoi il vivait. 
 On calomnie la mort tandis que la vieillesse suffit pour disqualifier un homme. 
 Mourir fait partie de la vie. Et ceux qui ont peur de la mort sont aussi ceux qui ont peur
 A parler humainement, la mort a un bel endroit, qui est de mettre fin à la vieillesse. 

Condoléances: Poèmes

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,  Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.  J'irai par la
I. On ne songe à la Mort que dans son voisinage : Au sépulcre éloquent d'un être qui m'est cher, J'ai, pour m'en
L'amour ne disparaît jamais.La mort n’est rien.Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté.Je suis moi, tu es toi
C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil,