Parler de la mort

La mort est, dans notre société, un tabou, et en parler fait naitre toutes sortes de sentiments : la panique, la tristesse, le désespoir, l’angoisse… Et pourtant, c’est aussi notre seule véritable certitude, aussi difficile à admettre soit-elle. En parler est donc une violence nécessaire ; ne pas l’évoquer du tout est un déni qui aura forcément des conséquences négatives. On ne meurt pas de parler de la mort ; elle fait partie de la vie, et c’est seulement tant que l’on est en vie que l’on peut en parler. Pour résumer, comme l’a dit André Malraux, « Ce n’est pas pour mourir que je pense à ma mort, c’est pour vivre ».

Surmonter sa peur de la mort

Pour pouvoir parler de la mort, il faut trouver les mots, et, bien souvent, ceux nous font défaut pour une raison bien simple : la peur, qui nous paralyse. Celle-ci est multiple : c’est à la fois la peur de l’inconnu, de la douleur et de la maladie, la peur de la fin définitive de la vie et  la peur de l’au-delà, pour ceux qui sont religieux. C’est aussi la peur de perdre quelqu’un que l’on aime, ou la peur de ce qu’il arrivera à ses proches après sa propre mort. Dans tout les cas, la peur de la mort est avant tout une peur de perdre le contrôle ; ce n’est que par les mots que l’on peut reprendre une part de contrôle, et décider d’intégrer la mort à notre vie pour mieux la vivre. 

Evoquer la mort avec un enfant

Même avec les tous petits, on peut parler de la mort. Dès la maternelle, elle a un sens pour eux. Seulement, les enfants mettent du temps à se rendre compte que la mort est irréversible et qu’elle touche tout le monde. Evoquer la mort avec les enfants est une façon de la rendre réelle et de les préparer au moment où ils seront confrontés à la disparition d’un proche ; il est important de leur faire prendre conscience de la réalité de la mort, afin d’éviter d’apparition d’angoisses et de fantasmes effrayants.  

 Faire face au deuil de l’autre

Il est difficile de trouver les mots justes après l’annonce de la mort de quelqu’un, mais parler de la mort avec un proche gravement malade ou mourant soulève encore plus de problèmes et de peurs. L’évoquer ou pas est un choix intime et personnel. En tout cas, il faut que l’entourage et la personne qui s’en va soient prêts à l’évoquer, plutôt que d’assurer que tout va bien se passer. Mettre des mots sur les peurs peut permettre d’éviter le choc émotionnel et de réduire l’angoisse.

Être confronté à sa mort future

Lorsque l’on voit disparaitre un proche, ou que l’on est soi-même malade, on est confronté à sa mort future, très difficile à admettre. Tout d’abord, parce que parler de sa mort, c’est faire un bilan, évoquer ses choix et ce que l’on a accompli, et également ses regrets. Parler de sa mort avec son conjoint ou ses enfants, c’est aussi accepter la douleur que cela va leur causer. Toutefois, en le faisant, on lève un tabou, ce qui peut être très libérateur : non seulement cela peut permettre de dire clairement ses dernières volontés, mais aussi  de mieux vivre la fin de sa vie.

Cartes de Condoléances

La vie a une fin comme une lumière de bougie s'éteint, mais dans le cœur les souvenirs sont à jamais
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître.
Parler de ses peines, c'est déjà se consoler
Parler de ses peines, c'est déjà se consoler (A. Camus)
Il est une tristesse si profonde qu'elle ne peut pas même prendre la forme des larmes. (H. Murakami)
Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle renaissance.
Parfois, je n'arrive pas à croire que tu as disparu...
Mon coeur souffre avec toi. Je suis là si tu as besoin de moi.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis (Victor Hugo)
Sans les arbres dans lesquels il joue, le vent resterait invisible. (C. Singer)
Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera
Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera. Victor Hugo
Après tout ce temps ... Tu me manques encore chaque jour.
La vie est éphémère, mais le souvenir d'un être cher reste.

Condoléances: Articles

Envoyer une carte, un message sur Internet, ou même une lettre de condoléances, n'est pas une chose facile. Il est
A l’heure où les emails, SMS, blogs et réseaux sociaux sont devenus des moyens d’expression comme les autres, le deuil
Quand un collègue de travail perd un proche, on ne sait bien souvent pas comment se comporter. Comment réconforter cette
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Condoléances: Messages

La perte d'un être cher n'est jamais facile, s'il ya quelque chose que je peux faire, s'il vous plaît n'hésitez
Acceptez s'il-vous-plaît mes condoléances pour le décès de votre (fils, frère, épouse, père...). Ce fut un honneur d'avoir connu une
Je suis vraiment affligé. Condoléances sincères et attristées.
Je prends une vive part à votre chagrin. Affectueusement et tristement.

Condoléances: Citations

 Les adultes craignent l'enfance, symbole de leur mort. 
 La mort nous apprend à vivre et tout film, tout roman, tout oeuvre d'art participe de la mort. 
 La mort est un fait. Nous n'essayons pas de corriger les faits. 
 Pour un esprit équilibré, la mort n'est qu'une grande aventure de plus. 

Condoléances: Poèmes

De mes pensers confidente chérie, Toi, dont les chants faciles et flatteurs Viennent parfois suspendre les douleurs Dont les Amours ont parsemé ma
Écrit au nom de M. Puget pour sa femme. 1614.  Belle âme qui fus mon flambeau, Reçois l'honneur qu'en ce tombeau Je suis obligé
J'ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs Je marche, sans trouver de bras qui me secourent, Puisque je ris
Nous voici aujourd'hui au bord du videPuisque nous cherchons partout le visageque nous avons perdu.Il était notre avenir et nous