Comme un dernier rayon, André Chenier

Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre
Anime la fin d’un beau jour,
Au pied de l’échafaud j’essaye encor ma lyre.
Peut-être est-ce bientôt mon tour ;
Peut-être avant que l’heure en cercle promenée
Ait posé sur l’émail brillant,
Dans les soixante pas où sa route est bornée,
Son pied sonore et vigilant,
Le sommeil du tombeau pressera ma paupière !
Avant que de ses deux moitiés
Ce vers que je commence ait atteint la dernière,
Peut-être en ces murs effrayés
Le messager de mort, noir recruteur des ombres,
Escorté d’infâmes soldats,
Remplira de mon nom ces longs corridors sombres.
………………………………………..

Quand au mouton bêlant la sombre boucherie
Ouvre ses cavernes de mort,
Pâtre, chiens et moutons, toute la bergerie
Ne s’informe plus de son sort.
Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine,
Les vierges aux belles couleurs
Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine
Entrelaçaient rubans et fleurs,
Sans plus penser à lui, le mangent s’il est tendre.
Dans cet abîme enseveli,
J’ai le même destin. Je m’y devais attendre.
Accoutumons-nous à l’oubli.
Oubliés comme moi dans cet affreux repaire,
Mille autres moutons, comme moi
Pendus aux crocs sanglants du charnier populaire,
Seront servis au peuple-roi.
Que pouvaient mes amis ? Oui, de leur main chérie
Un mot, à travers les barreaux,
Eût versé quelque baume en mon âme flétrie ;
De l’or peut-être à mes bourreaux…
Mais tout est précipice. Ils ont eu droit de vivre.
Vivez, amis ; vivez contents.
En dépit de Bavus, soyez lents à me suivre ;
Peut-être en de plus heureux temps
J’ai moi-même, à l’aspect des pleurs de l’infortune,
Détourné mes regards distraits ;
A mon tour aujourd’hui mon malheur importune.
Vivez, amis ; vivez en paix.

Que promet l’avenir ? Quelle franchise auguste,
De mâle constance et d’honneur
Quels exemples sacrés, doux à l’âme du juste,
Pour lui quelle ombre de bonheur,
Quelle Thémis terrible aux têtes criminelles,
Quels pleurs d’une noble pitié,
Des antiques bienfaits quels souvenirs fidèles,
Quels beaux échanges d’amitié
Font digne de regrets l’habitacle des hommes ?
La Peur blême et louche est leur dieu.
Le désespoir !… le fer. Ah ! lâches que nous sommes,
Tous, oui, tous. Adieu, terre, adieu.
Vienne, vienne la mort ! Que la mort me délivre !
Ainsi donc mon coeur abattu
Cède au poids de ses maux ? Non, non, puissé-je vivre !
Ma vie importe à la vertu ;
Car l’honnête homme enfin, victime de l’outrage,
Dans les cachots, près du cercueil,
Relève plus altiers son front et son langage,
Brillants d’un généreux orgueil.
S’il est écrit aux cieux que jamais une épée
N’étincellera dans mes mains,
Dans l’encre et l’amertume une autre arme trempée
Peut encor servir les humains.
Justice, vérité, si ma bouche sincère,
Si mes pensers les plus secrets
Ne froncèrent jamais votre sourcil sévère,
Et si les infâmes progrès,
Si la risée atroce ou (plus atroce injure !)
L’encens de hideux scélérats
Ont pénétré vos coeurs d’une longue blessure,
Sauvez-moi ; conservez un bras
Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge.
Mourir sans vider mon carquois !
Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange
Ces bourreaux barbouilleurs de lois,
Ces tyrans effrontés de la France asservie,
Égorgée !… Ô mon cher trésor,
Ô ma plume ! Fiel, bile, horreur, dieux de ma vie !
Par vous seuls je respire encor.
…………………………..

Quoi ! nul ne restera pour attendrir l’histoire
Sur tant de justes massacrés ;
Pour consoler leurs fils, leurs veuves, leur mémoire ;
Pour que des brigands abhorrés
Frémissent aux portraits noirs de leur ressemblance ;
Pour descendre jusqu’aux enfers
Chercher le triple fouet, le fouet de la vengeance,
Déjà levé sur ces pervers ;
Pour cracher sur leurs noms, pour chanter leur supplice !
Allons, étouffe tes clameurs ;
Souffre, ô coeur gros de haine, affamé de justice.
Toi, Vertu, pleure si je meurs.

Cartes de Condoléances

Le problème, c'est que vous pensez avoir le temps.
Le problème, c'est que vous pensez avoir le temps.
Tu n'es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis (Victor Hugo)
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître.
La jeunesse offre la promesse du bonheur, mais la vie offre les réalités du deuil.
La jeunesse offre la promesse du bonheur, mais la vie offre les réalités du deuil.
On est seul ici, et ta lumière me manque.
Je ne cacherai pas ma souffrance, tout comme je ne cachais pas mon amour.
Le temps ne guérit pas toujours la douleur, mais il t’apprend parfois à vivre avec.
Le temps ne guérit pas toujours la douleur, mais il t'apprend parfois à vivre avec. Utiliser ce modèle de carte
Le deuil est le prix que nous payons pour l'amour
Le deuil est le prix que nous payons pour l'amour.
Si le cœur s'éteint, le souvenir reste.
Le souvenir, c'est la présence invisible. (V. Hugo)
Nous partageons votre douleur. Toutes nos condoléances.
Je suis de tout coeur avec toi en ces moments difficiles.

Condoléances: Articles

Le deuil est toujours un moment pénible, peu importe vos rapports avec le défunt. Pour adresser votre soutien à la
Quand on apprend la disparition de quelqu'un, membre de la famille, ami, ou simple connaissance, il est d'usage d'envoyer immédiatement
Dans le cadre d’un décès, les fleurs permettent de témoigner un soutien et de transmettre sa sympathie à la famille
Les voisins sont d’habitude les premières personnes à être informés de votre malheur. Ils peuvent vite s’apercevoir de votre souffrance

Condoléances: Messages

Nous sommes profondément émus par ce deuil qui vous frappe. Dans cette difficile épreuve, nous vous assurons de notre amitié
Je prends une vive part à votre chagrin. Affectueusement et tristement.
Bien que la vie soit maintenant assombrie par la douleur, gardez à l'esprit s'il-vous-plaît que la famille et les amis
Je veux m’associer à tous ceux qui prennent part à votre affliction. Veuillez recevoir mes condoléances très sincères et croire

Condoléances: Citations

 Le sage regarde la vie et la mort comme le matin et le soir. 
 De nos jours, on peut survivre à tout, sauf à la mort. 
 Il n'est de souvenir douloureux que des morts. Or ceux-ci se détruisent vite, et il ne reste plus autour de
 La conscience de la mort nous incite à vivre davantage. 

Condoléances: Poèmes

Je suis debout au bord de la plage ;Un voilier passe dans la brise du matinet part vers l'océan.Il est
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,  Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;  Je promène au
De mes pensers confidente chérie, Toi, dont les chants faciles et flatteurs Viennent parfois suspendre les douleurs Dont les Amours ont parsemé ma
Quand je mourrai, que l'on me mette,  Avant de clouer mon cercueil,  Un peu de rouge à la pommette,  Un