Le volubilis, de René-François Sully Prudhomme

Toi qui m’entends sans peur te parler de la mort, 

Parce que ton espoir te promet qu’elle endort 

Et que le court sommeil commencé dans son ombre 

S’achève au clair pays des étoiles sans nombre, 

Reçois mon dernier vœu pour le jour où j’irai 

Tenter seul, avant toi, si ton espoir dit vrai.

 

Ne cultive au-dessus de mes paupières closes 

Ni de grands dahlias, ni d’orgueilleuses roses, 

Ni de rigides lis : ces fleurs montent trop haut. 

Ce ne sont pas des fleurs si fières qu’il me faut, 

Car je ne sentirais de ces raides voisines 

Que le tâtonnement funèbre des racines.

 

Au lieu des dahlias, des roses et des lis, 

Transplante près de moi le gai volubilis 

Qui, familier, grimpant le long du vert treillage 

Pour denteler l’azur où ton âme voyage, 

Forme de ta beauté le cadre habituel 

Et fait de ta fenêtre un jardin dans le ciel.

 

Voilà le compagnon que je veux à ma cendre : 

Flexible, il saura bien jusque vers moi descendre. 

Quand tu l’auras baisé, chérie, en me nommant, 

Par quelque étroite fente il viendra doucement, 

Messager de ton cœur, dans ma suprême couche, 

Fleurir de ton espoir le néant de ma bouche.

Cartes de Condoléances

Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître.
Le malheur de l'avoir perdu ne doit pas nous faire oublier le bonheur de l'avoir connu.
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Si l’instant est douloureux, convoque les souvenirs heureux
Si l'instant est douloureux, convoque les souvenirs heureux.
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L'amour est la seule chose qu'on emporte dans l'éternité
L’amour est la seule chose qu’on emporte dans l’éternité (Antonine Maillet)
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Nous comprenons la mort uniquement après qu'elle ait mis les mains sur une personne que nous aimons. (Anne L. de
Avec vous, sincères condoléances.

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Condoléances: Citations

 La plupart des mécanismes de la vie connaissent des ratés, des failles. La mort jamais. 
 Ce qui est terrible dans la mort, ce n'est pas d'en être vaincu, mais de lutter. 
Celui qui a des enfants vit comme un chien et meurt comme un homme ; celui qui n'en a pas
 L'idée de la mort n'est supportable qu'aux imbéciles. 

Condoléances: Poèmes

Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Anime la fin d'un beau jour, Au pied de l'échafaud j'essaye encor
Voici la mort du ciel en l'effort douloureux Qui lui noircit la bouche et fait saigner les yeux. Le ciel
Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d'étranges fleurs sur des étagères, Ecloses
Dans le clair-obscur de la pièce close, Où brûle une cire au reflet tremblant, Rigide, et grandi par la mort, repose Le corps