"La mort dans la vie", Théophile Gautier.

La spirale sans fin dans le vide s’enfonce ;
Tout autour, n’attendant qu’une fausse réponse
Pour vous pomper le sang,
Sur leurs grands piédestaux semés d’hiéroglyphes,
Des sphinx aux seins pointus, aux doigts armés de griffes,
Roulent leur oeil luisant.
En passant devant eux, à chaque pas l’on cogne
Des os demi-rongés, des restes de charogne,
Des crânes sonnant creux.
On voit de chaque trou sortir des jambes raides ;
Des apparitions monstrueusement laides
Fendent l’air ténébreux.
C’est ici que l’énigme est encor sans Oedipe,
Et qu’on attend toujours le rayon qui dissipe
L’antique obscurité.
C’est ici que la mort propose son problème,
Et que le voyageur, devant sa face blême,
Recule épouvanté.
Ah ! Que de nobles coeurs et que d’âmes choisies,
Vainement, à travers toutes les poésies,
Toutes les passions,
Ont poursuivi le mot de la page fatale,
Dont les os gisent là sans pierre sépulcrale
Et sans inscriptions !
Combien, dons juans obscurs, ont leurs listes remplies
Et qui cherchent encor ! Que de lèvres pâlies
Sous les plus doux baisers,
Et qui n’ont jamais pu se joindre à leur chimère !
Que de désirs au ciel sont remontés de terre
Toujours inapaisés !
Il est des écoliers qui voudraient tout connaître,
Et qui ne trouvent pas pour valet et pour maître
De Méphistophélès.
Dans les greniers, il est des Faust sans Marguerite,
Dont l’enfer ne veut pas et que Dieu déshérite ;
Tous ceux-là, plaignez-les !
Car ils souffrent un mal, hélas ! Inguérissable ;
Ils mêlent une larme à chaque grain de sable
Que le temps laisse choir.
Leur coeur, comme une orfraie au fond d’une ruine,
Râle piteusement dans leur maigre poitrine
L’hymne du désespoir.
Leur vie est comme un bois à la fin de l’automne,
Chaque souffle qui passe arrache à leur couronne
Quelque reste de vert,
Et leurs rêves en pleurs s’en vont fendant les nues,
Silencieux, pareils à des files de grues
Quand approche l’hiver.
Leurs tourments ne sont point redits par le poëte
Martyrs de la pensée, ils n’ont pas sur leur tête
L’auréole qui luit ;
Par les chemins du monde ils marchent sans cortège,
Et sur le sol glacé tombent comme la neige
Qui descend dans la nuit.

Cartes de Condoléances

Si l’instant est douloureux, convoque les souvenirs heureux
Si l'instant est douloureux, convoque les souvenirs heureux.
Notre existence se trouve entre deux éternités.
La vie est éphémère, mais le souvenir d'un être cher reste.
Je ne peux pas imaginer à quel point ce que vous vivez en ce moment est difficile, je sais juste
Le souvenir, c'est la présence invisible. (V. Hugo)
Je ne cacherai pas ma souffrance, tout comme je ne cachais pas mon amour.
Je suis de tout coeur avec toi en ces moments difficiles.
Il est une tristesse si profonde qu'elle ne peut pas même prendre la forme des larmes. (H. Murakami)
Si le cœur s'éteint, le souvenir reste.
On est seul ici, et ta lumière me manque.
Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le coeur n'oublie jamais.
Parfois, je n'arrive pas à croire que tu as disparu...

Condoléances: Articles

Malgré l’importance que donne notre société à la valeur de l’amitié, perdre un ami est souvent considéré comme un évènement
Quelques règles élémentaires sont à respecter pour présenter ses condoléances en personne aux proches d'un défunt :Soyez présent. Éteignez votre
Il est important de se rappeler que vous pouvez survivre à la douleur. Il peut y avoir des moments où
Quand on apprend la disparition de quelqu'un, membre de la famille, ami, ou simple connaissance, il est d'usage d'envoyer immédiatement

Condoléances: Messages

Le malheur qui vient de vous toucher, vous et votre famille, nous a pétrifié. Nous sommes de tout coeur avec
Le cœur lourd, je prie pour le repos éternel de celui qui était un homme exceptionnel.
Je ne peux pas imaginer à quel point ce que vous vivez en ce moment est difficile, je sais juste
Mes très chers amis, je vous prie de bien vouloir accepter mes très vives et sincères condoléances. Cette nouvelle m'a

Condoléances: Citations

 Tout être qui aura tenté de vivre, sera puni de mort. 
 On n'est heureux qu'après la mort. 
 La mort détruit mais la vie dégrade. 
 La mort est un vêtement que tout le monde portera. 

Condoléances: Poèmes

Je suis debout au bord de la plage ;Un voilier passe dans la brise du matinet part vers l'océan.Il est
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit: «Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans
Mère, quel doux chant me réveille ? Minuit ! c'est l'heure où l'on sommeille. Qui peut, pour moi, venir si tard Veiller et
La perte d'un époux ne va point sans soupirs.  On fait beaucoup de bruit, et puis on se console.  Sur