Chrysanthèmes

Ils disent qu’au ciel on retrouve 
Ces chers petits morts tant pleurés. 
Ah ! savent-ils bien ce qu’éprouve 
Le cœur des parents éplorés.

Ils sont étonnés qu’on se plaigne. 
Savent-ils bien notre douleur ? 
À nous dont le sein meurtri saigne, 
On parle d’un monde meilleur !

J’y crois à cette autre demeure, 
À cet immense azur béni ; 
Oui, j’y crois ! et, pourtant, je pleure : 
J’ai peur de ce vague infini.

Lui, là-haut, si loin de sa mère ! 
Je ne puis croire qu’il n’ait pas 
Comme une nostalgie amère 
De ceux qu’il aimait ici-bas.

Et, comme en un rêve, il me semble 
Voir errer dans ce ciel si grand 
Un bel ange qui lui ressemble, 
Qui nous tend les bras en pleurant.

Il partit alors que les roses 
S’ouvrent dans l’air étincelant : 
De leurs premières fleurs écloses 
On couvrit le suaire blanc.

Pour longtemps la chambre est fermée : 
Dans sa froide atmosphère en deuil 
Flotte encore l’âme embaumée 
Des chrysanthèmes du cercueil.

En secret, la mère, hagarde, 
Toute pâle, tournant la clé 
De l’huis funèbre, se hasarde 
À franchir le seuil endeuillé.

Dans la pièce où son œil pénètre 
Elle cherche et voudrait bien voir 
Les beaux yeux du cher petit être 
Qui manque aux caresses du soir.

Une fièvre intense hallucine 
Et son oreille et son regard ; 
Ce nid plein d’ombre la fascine : 
Son trésor est là, quelque part.

Ce demi-jour mélancolique 
Que reflète le ténébreux 
Cristal du grand miroir oblique. 
C’est le reflet des jours heureux.

L’alcôve était claire et fleurie ; 
C’est là que l’enfant fut bercé. 
Ah ! l’alcôve est bien assombrie 
Depuis que la mort a passé.

Où sont les fleurs, les fines gazes, 
Les merveilles du blanc trousseau ? 
Les fleurs ne sont plus dans les vases, 
Et l’enfant n’est plus au berceau.

C’est pourquoi la mère affolée, 
En proie aux regrets superflus, 
Ne veut pas être consolée, 
Parce que son amour n’est plus.

 

Nérée Beauchemin

Cartes de Condoléances

Notre existence se trouve entre deux éternités.
Parler de ses peines, c'est déjà se consoler
Parler de ses peines, c'est déjà se consoler (A. Camus)
Tout disparaît en un clin d’oeil, pardonnez souvent, aimez de tout votre coeur.
Tout disparaît en un clin d'oeil, pardonnez souvent, aimez de tout votre coeur.
L'amour ne disparaît jamais... la mort n'est rien. (Saint Augustin)
Quand quelqu'un qu'on aime devient un souvenir, le souvenir devient un trésor.
Le Deuil n'est pas l'absence d'Amour, le Deuil est la preuve que l'Amour est toujours là.
Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera
Même la nuit la plus sombre prendra fin et le soleil se lèvera. Victor Hugo
Après tout ce temps ... Tu me manques encore chaque jour.
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître.
Nous partageons votre douleur. Toutes nos condoléances.
On n'oublie jamais une personne, on s'habitue seulement à son absence.
Beaucoup de bons souvenirs me reviennent alors que je pense à notre cher disparu. Que l'amour de la famille et

Condoléances: Articles

En marquant le début du processus de deuil et en rassemblant les vivants une dernière fois autour du défunt, le
Le deuil est une étape difficile, mais également très complexe. Car si certaines personnes ont du mal à partager leur
De tout temps, les fleurs sont utilisées pour exprimer des sentiments. Durant les obsèques, elles peuvent apporter un certain réconfort
Le deuil est le processus naturel de guérison qui survient après une perte importante. C'est une expérience éprouvante pour chacun

Condoléances: Messages

Je suis vraiment affligé. Condoléances sincères et attristées.
Cher ( insérer le nom ici) , je suis terriblement désolé d'apprendre le décès de votre (père, mère, soeur...) .
C'est avec une immense tristesse que nous vous présentons nos plus sincères condoléances. Je garderai toujours à l'esprit l'image d'une
Nous ne pourrons jamais dire au revoir à un homme qui restera à jamais dans notre coeur.

Condoléances: Citations

 Il est également absurde de vivre en perdant de vue le paramètre absolue de la mort que de laisser la
La mort n'est pas un souffrance mais une délivrance.
 Je voudrais bannir les pompes funèbres : il faut pleurer les hommes à leur naissance, et non pas à leur
 Il est bien rare qu'un vivant soit à la hauteur du mort qu'il fera. 

Condoléances: Poèmes

C'est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;  C'est le but de la vie, et c'est
Je songeais, sous l'obscur de la nuit endormie, Qu'un sépulcre entr'ouvert s'apparaissait à moi. La Mort gisait dedans toute pâle
Voici la mort du ciel en l'effort douloureux Qui lui noircit la bouche et fait saigner les yeux. Le ciel
Fable IX, Livre I. La mort, reine du monde, assembla certain jour,  Dans les enfers, toute sa cour.  Elle voulait