Surmonter le deuil de son enfant

Le décès d’un enfant est sans conteste le plus grand drame qu’un parent peut être amené à vivre. C’est une véritable amputation, la mort d’une partie de soi-même, qui laisse derrière elle un cratère qui ne sera jamais comblé. Lorsqu’un enfant disparait, l’ordre des choses est bouleversé : on est dans le non-sens total, et le sentiment d’injustice et de culpabilité est immense. Trouver les mots semble impossible, d’autant plus que la langue française ne possède pas de terme qui décrit la nouvelle réalité des parents. Celui qui a perdu ses parents est un « orphelin », celui dont le conjoint est mort est un « veuf » ou une « veuve », mais celui qui n’a plus d’enfant n’a pas de mots pour expliquer sa situation. Une association belge venant en aide aux parents endeuillés a ainsi forgé le terme « parents désenfantés », pour dire l’indicible et apaiser la douleur. 

La perte d’un morceau de soi-même

Dans un couple, chaque parent surmonte différemment le décès de son enfant, tout simplement parce qu’il entretenait une relation particulière avec celui-ci de son vivant. Père et mère ne vivront donc pas la perte de la même manière ; souvent, les pères sont très pudiques dans l’expression de leur chagrin, alors que les mères l’extériorisent davantage. Il n’y a toutefois pas de règle, sinon que le couple vit rarement le deuil à l’unisson. Par exemple, un parent aura envie de parler de l’enfant et cela sera insupportable pour l’autre ; ou alors, une mère peut être prête à reprendre une vie sociale tandis que l’idée même est inenvisageable pour le père. 

Un couple qui souffre

Parce qu’il change en profondeur chaque parent, le deuil transforme le couple et aboutit parfois à une remise en question. On peut commencer à s’éviter et à prendre de la distance avec l’autre, en espérant atténuer la douleur. Même si le lien entre les conjoints est très solide et permet de se soutenir l’un l’autre, les complications surgissent, car chacun est vulnérable au ressenti de l’autre. Dans le cas de parents séparés, le deuil d’un enfant est un moment de rapprochement qui peut tout à fait rouvrir d’anciennes blessures et entrainer reproches, culpabilité et agressivité. 

La venue d’autres enfants

Lorsqu’un couple perd un enfant et qu’il est encore en âge de procréer se pose forcément la question de la conception d’un autre enfant. Parfois même, l’entourage peut exercer une véritable pression sur les parents, en pensant qu’un nouveau bébé pourra soulager leur souffrance. Pour les parents endeuillés, cette idée peut être insupportable, car elle signifierait que l’enfant disparu est interchangeable et qu’il est simple de tourner la page. En même temps, certains parents ont envie de procréer à nouveau ; il faut, dans ces cas-là, avoir suffisamment avancé dans son deuil pour pouvoir faire une place à l’enfant à venir. 

La mort d’un fils ou fille adulte 

Quand l’enfant qui disparait est déjà adulte, la douleur est tout aussi intense. Seulement, les parents sont souvent confrontés à d’autres problèmes : si leur enfant a fondé une famille, ce ne sont pas eux qui vont prendre les décisions concernant les obsèques, mais son conjoint ou ses enfants. Le chagrin des parents doit ainsi passer au second plan, ce qui peut être difficile à accepter.

Image: Flickr Creative Commons/Derbeth

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 Quelqu'un qui, depuis sa naissance, n'aurais jamais vu la mort, à qui l'on n'en aurait jamais parlé, en aurait-il l'idée
 Rien n'est dramatique puisque la vie comme la mort sont deux grandes solitaires. 

Condoléances: Poèmes

I. On ne songe à la Mort que dans son voisinage : Au sépulcre éloquent d'un être qui m'est cher, J'ai, pour m'en
Puisqu'ils n'ont pas compris, dans leur étroite sphère,  Qu'après tant de splendeur, de puissance et d'orgueil,  Il était grand et
Je songeais, sous l'obscur de la nuit endormie, Qu'un sépulcre entr'ouvert s'apparaissait à moi. La Mort gisait dedans toute pâle
Mère, quel doux chant me réveille ? Minuit ! c'est l'heure où l'on sommeille. Qui peut, pour moi, venir si tard Veiller et