Ma Mort, d'Evariste de Parny

De mes pensers confidente chérie, 

Toi, dont les chants faciles et flatteurs 

Viennent parfois suspendre les douleurs 

Dont les Amours ont parsemé ma vie, 

Lyre fidèle, où mes doigts paresseux 

Trouvent sans art des sons mélodieux, 

Prends aujourd’hui ta voix la plus touchante, 

Et parle-moi de ma maîtresse absente.

 

Objet chéri, pourvu que dans tes bras 

De mes accords j’amuse ton oreille, 

Et qu’animé par le jus de la treille, 

En les chantant, je baise tes appas ; 

Si tes regards, dans un tendre délire, 

Sur ton ami tombent languissamment ; 

À mes accents si tu daignes sourire ; 

Si tu fais plus, et si mon humble lyre 

Sur tes genoux repose mollement ; 

Qu’importe à moi le reste de la terre ? 

Des beaux esprits qu’importe la rumeur, 

Et du public la sentence sévère ? 

Je suis amant, et ne suis point auteur. 

Je ne veux point d’une gloire pénible ; 

Trop de clarté fait peur au doux plaisir. 

Je ne suis rien, et ma muse paisible 

Brave en riant son siècle et l’avenir. 

Je n’irai pas sacrifier ma vie 

Au fol espoir de vivre après ma mort. 

Ô ma maîtresse ! un jour l’arrêt du sort 

Viendra fermer ma paupière affaiblie. 

Lorsque tes bras, entourant ton ami, 

Soulageront sa tête languissante, 

Et que ses yeux soulevés à demi 

Seront remplis d’une flamme mourante ; 

Lorsque mes doigts tâcheront d’essuyer 

Tes yeux fixés sur ma paisible couche, 

Et que mon cœur, s’échappant sur ma bouche 

De tes baisers recevra le dernier ; 

Je ne veux point qu’une pompe indiscrète 

Vienne trahir ma douce obscurité, 

Ni qu’un airain à grand bruit agité 

Annonce à tous le convoi qui s’apprête. 

Dans mon asile, heureux et méconnu, 

Indifférent au reste de la terre, 

De mes plaisirs je lui fais un mystère : 

 

Je veux mourir comme j’aurai vécu.

Cartes de Condoléances

Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître.
Le problème, c'est que vous pensez avoir le temps.
Le problème, c'est que vous pensez avoir le temps.
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Tu étais la lumière de ma vie.
Je ne peux pas imaginer à quel point ce que vous vivez en ce moment est difficile, je sais juste
Le Deuil n'est pas l'absence d'Amour, le Deuil est la preuve que l'Amour est toujours là.
Sans les arbres dans lesquels il joue, le vent resterait invisible. (C. Singer)
Avec vous, sincères condoléances.
Nous comprenons la mort uniquement après qu’elle ait mis les mains sur une personne que nous aimons
Nous comprenons la mort uniquement après qu'elle ait mis les mains sur une personne que nous aimons. (Anne L. de
Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle renaissance.

Condoléances: Articles

Aujourd’hui plus que jamais, le deuil est public : le chagrin s’affiche sur les réseaux sociaux, se partage et se
Les raisons pour lesquelles l’individu pourrait se trouver dans l’impossibilité d’assister à des funérailles sont très nombreuses. Dans ce genre
Tout comme Facebook, YouTube prend bien souvent des allures de cimetière virtuel. On y trouve en effet de plus en
En tant que personne en état de grande souffrance , vous devez assimiler le fait que le deuil nécessite un

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Le malheur qui vient vous frapper nous émeut profondément. Vous êtes tous deux présents dans nos coeurs et dans notre
Puissent les bons souvenirs de votre ( père, ami, époux...) Vous apporter du réconfort pendant ce moment difficile de votre
Nous avons appris la triste nouvelle. C’est un moment fort douloureux pour lequel nous tenons à vous offrir notre affection

Condoléances: Citations

Le grand courage, c'est encore de tenir les yeux ouverts sur la lumière comme sur la mort.
 Il vaut mieux visiter l’enfer de son vivant qu’après sa mort. 
 La vie s'enfuit et jamais ne s'arrête, la mort vient sur ses pas à étapes forcées. 
 Le goût, c'est la mort de l'art. 

Condoléances: Poèmes

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Notre vie tu l'as faite elle est ensevelie Aurore d'une ville un beau matin de mai Sur laquelle la terre
C'est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;  C'est le but de la vie, et c'est
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit: «Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans