Fin de vie et maladie d'Alzheimer

Avec plus de 800 000 personnes atteintes, la maladie d’Alzheimer fait des ravages en France, au point de se hisser au quatrième rang des causes de mortalité. L’hécatombe est loin d’être terminée : la maladie, qui est pour le moment incurable touchera d’ici 2020 1,3 million de Français, soit une personne de plus de 65 ans sur quatre. Si les causes de la maladie restent mystérieuses pour les scientifiques, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés, dont l’âge, le diabète, les maladies cardiovasculaires et un gène, baptisé ApoE4, dont sont porteurs plus de la moitié des malades. Le fait d’être une femme constitue également un risque, puisque, sur cinq malades, trois sont de sexe féminin. 

Par sa nature, la maladie d’Alzheimer se répercute de façon particulière sur l’entourage. Elle affecte l’humeur, les émotions, la mémoire, le langage et la capacité à faire des choses tout à fait normales ; au stade léger, ces modifications sont mineures, mais elles s’intensifient ensuite au point que les malades ne sont plus en état de communiquer et de prendre soin d’eux. Dans la phase avancée, les personnes touchées ont besoin d’une aide constante. 

Des souvenirs qui s’effacent

Voir un proche se dégrader physiquement est très difficile, mais l’oubli dans lequel sont plongés les malades est encore plus douloureux à vivre. La maladie d’Alzheimer fait oublier à un père qu’il a des enfants, efface les beaux souvenirs d’un couple, rend parfois violent et toujours imprévisible. Ainsi, au-delà des 800 000 malades que compte la France, on peut dire que le fléau atteint indirectement environ quatre fois plus de personnes : des conjoints, enfants, petits-enfants, frères et sœurs qui subissent au quotidien les dramatiques conséquences de la maladie, et qui doivent, en fin de vie, prendre des décisions difficiles. 

Les proches des malades sont bien souvent dans une grande détresse psychologique et émotionnelle, sans oublier la fatigue physique entrainée par l’ampleur des soins quotidiens. L’épuisement précède souvent la dépression et conduit parfois à des actes extrêmes. La maladie d’Alzheimer a en effet cela de terrible qu’elle ne tue pas seulement un corps à petit feu ; elle tue également une relation. Au fil du temps, la personne que l’on aimait se transforme en quelqu’un qui ne nous reconnait pas et que l’on ne reconnait plus, un étranger qui peut, en outre, se révéler agressif. Le décalage entre les souvenirs que l’on a et la réalité de la maladie est tel que les proches vivent souvent de véritables crises identitaires. La maladie d’Alzheimer force ainsi à faire le deuil  de l’autre alors qu’il est encore vivant, ce qui demande beaucoup d’efforts et s’accompagne d’une grande culpabilité. 

Détresse et solitude

Pour pallier à la détresse et à la solitude, il est nécessaire que les familles s’organisent en réseau et se fassent accompagner pendant les longues années de maladie. Il ne faut pas hésiter à se confier à des proches ou à des psychologues, à expliquer les problèmes du quotidien en détail à l’équipe soignante, et à intégrer associations et groupes de soutien. Et, surtout, s’octroyer des moments de répit est indispensable pour que la maladie d’Alzheimer ne prenne pas toute la place.

Image: Flickr Creative Commons/Alyssa L. Miller

Cartes de Condoléances

Je suis de tout coeur avec toi en ces moments difficiles.
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître
Ceux que nous avons tant aimés ne peuvent jamais tout à fait disparaître.
Mon coeur souffre avec toi. Je suis là si tu as besoin de moi.
Nous comprenons la mort uniquement après qu’elle ait mis les mains sur une personne que nous aimons
Nous comprenons la mort uniquement après qu'elle ait mis les mains sur une personne que nous aimons. (Anne L. de
Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le coeur n'oublie jamais.
"Le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants" (Jean Cocteau)
Si l’instant est douloureux, convoque les souvenirs heureux
Si l'instant est douloureux, convoque les souvenirs heureux.
Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option.
Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option.
La vie a une fin comme une lumière de bougie s'éteint, mais dans le cœur les souvenirs sont à jamais
Il est une tristesse si profonde qu'elle ne peut pas même prendre la forme des larmes. (H. Murakami)
Je suis de tout coeur avec vous, mes sincères condoléances.
Tu étais la lumière de ma vie.

Condoléances: Articles

Aujourd’hui, pour beaucoup de Français, le processus de deuil se passe en partie en ligne. Selon la personnalité, les habitudes
 La cérémonie du deuil est toujours accompagnée de fleurs. Non seulement c’est une vieille tradition qui permet de décorer le
Lors d’un deuil, il est de coutume de venir déposer des fleurs. Cette tradition permet de rendre hommage au défunt
Quand un de vos amis passe par l’étape difficile du deuil, vous avez un rôle important à jouer : dans ces

Condoléances: Messages

Il est des douleurs difficiles à consoler mais quelques mots peuvent les apaiser. Quand le chagrin aura pu s'enfuir, il
Bien que la vie soit maintenant assombrie par la douleur, gardez à l'esprit s'il-vous-plaît que la famille et les amis
Le malheur qui vient de vous toucher, vous et votre famille, nous a pétrifié. Nous sommes de tout coeur avec
Je ne peux pas croire que (nom du défunt) n'est plus avec nous... Il restera toujours dans nos coeurs.

Condoléances: Citations

 On ne meurt pas d'être né, ni d'avoir vécu, ni de vieillesse. On meurt de quelque chose.  
 Les souvenirs, c'est comme le cinéma : lorsque les acteurs sont jeunes, c'est parfois que le film est ancien.  
 La lucidité ramène au rêve. Notre défaut, mon vieux, c'est de toujours revenir au rêve, c'est-à-dire au point de départ.
 La mort n'a que douceur pour une âme chrétienne 

Condoléances: Poèmes

À Madame Sureau-Bellet.  I. L'hirondelle frileuse au loin s'était enfuie. Sous les dernières fleurs, les papillons mouraient. Près des étangs voilés où crépitait la
Fable IX, Livre I. La mort, reine du monde, assembla certain jour,  Dans les enfers, toute sa cour.  Elle voulait
Oh ! vous aurez trop dit au pauvre petit ange  Qu'il est d'autres anges là-haut,  Que rien ne souffre au
De mes pensers confidente chérie, Toi, dont les chants faciles et flatteurs Viennent parfois suspendre les douleurs Dont les Amours ont parsemé ma