Dolorosae

Mère, voilà douze ans que notre fille est morte ;

et depuis, moi le père et vous la femme forte,

nous n’avons pas été, Dieu le sait, un seul jour

sans parfumer son nom de prière et d’amour.

Nous avons pris la sombre et charmante habitude

de voir son ombre vivre en notre solitude,

de la sentir passer et de l’entendre errer,

et nous sommes restés à genoux à pleurer.

Nous avons persisté dans cette douleur douce,

et nous vivons penchés sur ce cher nid de mousse

emporté dans l’orage avec les deux oiseaux.

Mère, nous n’avons pas plié, quoique roseaux

ni perdu la bonté vis-à-vis l’un de l’autre,

ni demandé la fin de mon deuil et du vôtre

à cette lâcheté qu’on appelle l’oubli.

Oui, depuis ce jour triste où pour nous ont pâli

les cieux, les champs, les fleurs, l’étoile, l’aube pure,

et toutes les splendeurs de la sombre nature,

avec les trois enfants qui nous restent, trésor

de courage et d’amour que Dieu nous laisse encor,

nous avons essuyé des fortunes diverses,

ce qu’on nomme malheur, adversité, traverses,

sans trembler, sans fléchir, sans haïr les écueils,

donnant au deuil du cœur, à l’absence, aux cercueils,

aux souffrances dont saigne ou l’âme ou la famille,

aux êtres chers enfuis ou morts, à notre fille,

aux vieux parents reprise par un monde meilleur,

nos pleurs, et le sourire à toute autre douleur.

Victor Hugo

Cartes de Condoléances

Le temps passe, les souvenirs s'estompent, les sentiments changent, les gens nous quittent, mais le coeur n'oublie jamais.
Je suis de tout coeur avec toi en ces moments difficiles.
La jeunesse offre la promesse du bonheur, mais la vie offre les réalités du deuil.
La jeunesse offre la promesse du bonheur, mais la vie offre les réalités du deuil.
La vie a une fin comme une lumière de bougie s'éteint, mais dans le cœur les souvenirs sont à jamais
Toute ma vie je me souviendrai de sa gentillesse. Je suis de tout coeur avec vous.
Le souvenir, c'est la présence invisible. (V. Hugo)
"Le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants" (Jean Cocteau)
Je ne cacherai pas ma souffrance, tout comme je ne cachais pas mon amour.
Le malheur de l'avoir perdu ne doit pas nous faire oublier le bonheur de l'avoir connu.
Le deuil est le prix que nous payons pour l'amour
Le deuil est le prix que nous payons pour l'amour.
L'amour est la seule chose qu'on emporte dans l'éternité
L’amour est la seule chose qu’on emporte dans l’éternité (Antonine Maillet)
Une partie de moi disparue à jamais, une partie de toi pour toujours en moi.

Condoléances: Articles

  Les rues qui s’illuminent, les vitrines qui se teintent de couleurs festives, les premiers flocons de neige qui tombent
Quand retourner au travail lorsque l’on a perdu un proche ? Le code du travail français est très clair ;
Présenter ses condoléances ne se limite pas seulement à un petit message que l'on écrit sur une carte ou un
Acte d’une grande profondeur et d’une grande humanité, l’écriture d’une lettre de condoléances est un geste infiniment difficile à faire.Il

Condoléances: Messages

Je suis profondément attristé par la nouvelles de votre perte. Je prie pour que Dieu vous donne la force nécessaire
Je ne peux même pas commencer à comprendre ce que vous vivez en ce moment, mais je souhaite vous présenter
Monsieur, Madame, je vous prie de recevoir mes très sincères condoléances et l’expression de ma profonde sympathie.
J'ai été fort surpris et peiné d'apprendre le décès si brutal, je suis de tout coeur avec vous. Ma famille

Condoléances: Citations

 Si la mort existe, elle devrait finir par mourir aussi. 
 Même les morts ne peuvent reposer en paix dans un pays opprimé. 
 A mesure que les soucis de la vie diminuent, ceux de la mort augmentent. 
 Le passé est un enfer dont les morts ne peuvent plus sortir. 

Condoléances: Poèmes

Toi qui m'entends sans peur te parler de la mort, Parce que ton espoir te promet qu'elle endort Et que le court
À Jules Berge.  C'est un dimanche soir. — Un large clair de lune Étale son argent sur la grève et la dune. La
Quand l'être cher vient d'expirer, On sent obscurément la perte, On ne peut pas encor pleurer : La mort présente déconcerte ; Et ni
Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,  Des divans profonds comme des tombeaux,  Et d'étranges fleurs sur des étagères,  Ecloses