André Maurois

Cartes de Condoléances

De l'enfer il ne sort - Que l'éternelle soif de l'impossible mort.
 Il y a trois sortes d'êtres : les vivants, les morts et les marins. 
 Coma : la mort comme si vous y étiez. 
 N'attendez pas d'être à la mort pour donner ; car un mourant donne à vrai dire le bien d'autrui. 
 La pitié du bourreau consiste à frapper d'un coup sûr.  
 Savoir questionner la mort, et lors même de son agonie douter de sa fin. 
 Je me demande si la mort vaut vraiment le coup d'être vécue. 
 Si loin s'étend la mort, tant elle prend de place, que je ne sais plus où mourir.  
 La mort, c'est comme l'amour, on ne sait jamais quand elle va vous perdre. 
 J’arrive au temps des échéances. J’ai dépensé ma vie qui n’est jamais qu’un prêt et qu’il faut rendre à la
 Le bonheur, c'est comme la mort, il faut y être passé pour en parler. 
Dans une terre grasse et pleine d'escargots  Je veux creuser moi-même une fosse profonde,  Où je puisse à loisir étaler

Condoléances: Articles

 La pire douleur est celle qui, à aucune minute, ne fait espérer la mort, mais dégoûte sourdement de la vie. 
 Ils ne savent pas que sans poésie, c'est eux qui sont morts. 
 Il y a seulement deux sortes d’hommes vertueux : ceux qui sont déjà morts et ceux qui ne sont pas
 On apprend à vivre du moment que l'on sait qu'au bout de la vie il y a la mort solitaire. 

Condoléances: Messages

Alors il y aura un rire immense de désespoir quand les hommes verront ce vide, quand il faudra quitter la
 Un lion mort ne vaut pas un moucheron qui respire. 
 On finirait par devenir fou, ou par mourir, si on ne pouvait pas pleurer.  
 Il faut jamais enterrer un mort deux fois. 

Condoléances: Citations

 La curiosité est indispensable, elle diminue la peur de la Mort. 
 Il faut savoir risquer la peur comme on risque la mort, le vrai courage est dans ce risque. 
 La mort n'est pas seulement la fin de la vie, elle en est le remède.  
 Savoir ce qu'on sera, c'est vivre comme les morts. 

Condoléances: Poèmes

 La mort n'est pas la fin de la souffrance. Croire à la paix est une sorte d'hérésie. 
 Pourquoi serait-il plus difficile de mourir, c'est-à-dire de passer de la vie à la mort, que de naître, c'est-à-dire de
 La mort. C'est la perte totale, l'anéantissement définitif, irrésistible d'une conscience, le retrait absolu du mouvement. 
 On n’invite pas la mort, elle s’impose.